Belle médaille de la fin du XIXe pour le pape Léon XIII, (2 mars 1810 - 20 juillet 1903)
Nous sommes juste dans cette partie de notre histoire, ou l'apparition de la vierge se fait plus présente, ou la France commence a se souvenir de Jeanne d'arc.
Le débat sur Jeanne d'arc qui a agité la vie politique française de 1860 à 1920 se nourrissait des travaux des historiens qui publiaient leurs recherches au fur et à mesure à l'intention de l'opinion publique.
La France avait aussi un problème d'identité à la fin du dix-neuvième siècle. Elle ne savait pas si elle était un pays de tradition républicaine ou monarchiste. Dans cette problématique, il importait de connaître le rôle de l'Eglise et de la royauté vis-à-vis de Jeanne d'Arc. On se trouvait devant un problème de gestion de la mémoire», .
Le 8 mai 1869, l'évêque d'Orléans prononce au nom de l'Église un véritable panégyrique de Jeanne où pour la première fois il évoque la sainteté de la Pucelle conduite au bûcher non par l'Église mais par un prêtre déloyal et des universitaires vendus aux Anglais. En 1874 s'engage la procédure avec un premier procès instruit à Orléans (1874/1875). Celui-ci est dominé par la personnalité d'Henri Wallon, universitaire et ministre de l'Instruction publique, (auteur du fameux amendement constitutionnel qui fait de la France une République). Il a préparé un mémorandum de 60 pages, qui résume son livre Jeanne d'Arc publié en 1860, lequel est une habile synthèse. Un second procès s'ouvre en 1885. La première difficulté procédurale se pose alors. Quelle formule de canonisation faut-il utiliser.
En janvier 1894, le pape Léon XIII indique que la papauté accepte d'examiner le dossier de Jeanne, sans suivra une première étape en 1909 avec la béatification de Jeanne.
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